Yamaha CS1x Mode D'emploi page 3

Control synthesizer
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Introduction
Au commencement il y avait le bouton...
Et le bouton était génial, en fait super génial.
Vous pouviez tendre la main et l'attraper. Le tourner vers la gauche.
Et le tourner vers la droite. Interagir avec lui en temps réel.
Et il y avait des boutons en tout genre. Des boutons pour changer la
durée d'attaque et la durée de retombée d'un son. Des boutons pour
régler le filtre de coupure et la résonance. Des boutons pour contrôler
bien d'autres aspects des sons produits par un synthétiseur analogique.
En tournant un bouton dans un sens ou dans l'autre, vous disposiez
d'une variété quasi infinie de sons électroniques. Des sons gras. Des sons
bizarres. Des sons superbes. Des sons magiques.
C'était les années 60, et le pouvoir du bouton était tel que la musique
en a été transformée pour toujours.
Et le mot synthétiseur est entré dans le langage de tous les jours.
Mais le bouton n'était pas parfait...
Le bouton était un truc génial, facile à saisir. Il a donné au musicien
le contrôle absolu du son. Il lui a ouvert les portes d'un univers nouveau
d'exploration sonore.
C'était les années 70, et certains des meilleurs enregistrements de
l'histoire de la musique sont issus de ces années-là. Les "synthés"
analogiques étaient partout : sur les scènes, dans les studios et chez tous
les compositeurs professionnels du monde entier.
Mais, bien que simples et puissants, les synthés analogiques restaient
encore inaccessibles aux pauvres musiciens qui tiraient le diable par la
queue. Ils avaient tendance, en outre, à être extrêmement sensibles aux
moindres fluctuations du courant électrique, ce qui modifiait constamment
la hauteur tonale et rendait l'accordage pour le moins instable.
Et il n'existait aucun moyen fiable de sauvegarder les réglages de
panneau et les matériaux originaux, à moins de faire des listes et de
prendre des notes au crayon sur une feuille de papier.
On devait sûrement pouvoir faire mieux.
Les ingénieurs à travers le monde entier se sont mis au travail, ils ont
cherché une solution, et ils ont fait d'immenses progrès vers le
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développement de technologies plus stables, moins coûteuses et plus
pratiques.
Une percée dans le domaine de la synthèse électronique du son était
imminente.
Et ce fut le miracle du numérique...
De nombreuses percées ont été réalisées au début des années 80
dans le domaine de la technologie des synthétiseurs numériques, des
percées qui devaient une fois de plus révolutionner la musique moderne.
Partout, les musiciens ont adopté de nouvelles technologies plus
abordables, comme la FM, qui permet de reproduire avec précision les
caractéristiques sonores d'un instrument acoustique ou autre, et la
technologie AWM (PCM), qui utilise des "échantillons" de sonorités
d'instruments réels pour produire une variété inouïe de textures musicales
et d'options sonores.
Ces nouveaux synthétiseurs numériques étaientà l'apparence—
beaucoup plus simples que les synthétiseurs analogiques, avec un nombre
de boutons réduit au minimum et un affichage fournissant des informations
sur chaque fonction.
Du jour au lendemain, le bouton s'est trouvé dépassé.
L'accordage instable était devenu une chose du passé. L'avenir
appartenait désormais à la mémoire.
Les synthés numériques étaient—en réalité—pleins à craquer ; des
centaines de sonorités, ou voix, acoustiques et électroniques absolument
extraordinaires pouvaient être mémorisées et rappelées par simple
effleurement d'une touche. Une foule de fonctions nouvelles et excitantes
étaient disponibles. Des configurations et réglages de panneau complets
pouvaient également être sauvegardés et rappelés instantanément.
C'était la révolution numérique qui a rendu possible MIDI, GM, XG,
le séquencement, l'échantillonnage, le bouclage, la reproduction à timbre
multiple, les effets DSP et une multitude d'autres innovations
technologiques dans le domaine de la musique électronique.
Des développements qui ont changé définitivement notre manière
d'enseigner, de composer, d'exécuter et même d'écouter la musique.
Des normes de conception internationales ont été établies pour que
les matériels et les logiciel produits par différents fabricants puissent être
utilisés ensemble et sans problème.
Mais hélas, le numérique n'a pas créé un monde parfait.
Le chaos régnait sur terre...
Pour commode, dynamique et accessible que fut la synthèse
numérique, elle n'était pas pour autant parfaite. Elle avait ses limites,
bien que différentes de celles de la synthèse analogique.
Avec la simplification des panneaux et la mort du bouton est venue
la nécessité d'organiser et d'empiler cette multitude de nouvelles fonctions
dans des pages et sous-pages de menus cachés—ce qui laissait supposer
une multitude de manipulations de touches, d'abord pour trouver une
fonction et ensuite pour l'utiliser.
Et la difficulté d'apprentissage de nombreux synthétiseurs numériques
était légendaire. Le synthé était en passe de devenir, de manière alarmante,
une chose de science et non pas un instrument de musique intuitif.
Cela devait arriver. Et nombreux furent ceux qui se mirent à regretter
avec nostalgie le temps de la simplicité—le temps du bouton. Le temps
de ces merveilleuses sonorités analogiques, si épaisses et si chaudes. Et
qui se mirent à souhaiter moins de fonctions cachées
Et qui se mirent à souhaiter un instrument électronique plus simple,
plus facile à utiliser.
Le moment était venu pour qu'un synthétiseur numérique de style
analogique, qui aurait des boutons intuitifs et offrirait tous les avantages
de la mémoire numérique avec en plus des fonctions commodes-plus

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